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    L’AUTHENTICITÉ EST UN VOYAGE INTÉRIEUR -
    Je vous accompagne dans votre cheminement pour vous remettre au centre de votre vie. Que vous soyez en transition professionnelle ou privée, la méthode des constellations familiales a pour but de résoudre des intrications transgénérationnelles ou autres, qui empêchent d’être en bonne santé, de réussir, d’apprécier la vie pleinement… Par la mise en scène dans l’espace de votre situation problématique, cette méthode permet de désactiver les blocages en lien avec votre histoire familiale, mais pas seulement. Son champ d’application très large offre la possibilité d’aborder des thématiques professionnelles, corporelles, relationnelles, de lancements de projets.. Possibilité séance individuelle ou en groupe. Atelier en entreprise sur demande.
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    L’AUTHENTICITÉ EST UN VOYAGE INTÉRIEUR

    L’AUTHENTICITÉ EST UN VOYAGE INTÉRIEUR

    Temps de lecture : 6 minutes

    Voilà un sujet qui me tient particulièrement à cœur… Un sujet si vaste qui comprend autant de portes d’entrées qu’il n’y a d’individus… Dans ma réalité, je vis mon authenticité comme un cheminement… C’est un voyage vers la conscience qui passe par la découverte de soi-même. J’imagine que chacun suit son propre cheminement, il n’y a pas de science exacte. Voici donc un petit partage de mes escales personnelles :

     

    QUI SUIS-JE ? POSER LE CADRE

    Pour ma part, ce chemin a commencé ici. C’est quoi être authentique ? En philosophie, c’est une vertu par laquelle un individu exprime avec sincérité et engagement ce qu’il est profondément[1]… Mais qui suis-je au fond ? Et comment être cohérent.e et congruent.e avec qui on est ? Par ailleurs, on peut être parfaitement cohérent.e entre ce que l’on dit, pense et agit tout en portant un masque et sans en avoir conscience. Mais est-ce de l’authenticité dans ce cas ? Alors, qui suis-je ? 

    Cette question existentielle que je me posais, j’essayais en réalité de me mettre dans un cadre, car se mettre dans un cadre, ça rassure. 

    L’ennéagramme par exemple, m’a beaucoup aidé à poser les fondations de moi-même. Il m’a permis de comprendre pourquoi je pense et j’agis de telle manière, quelles sont mes forces, mes valeurs, mes défis… Cela m’a permis aussi d’ouvrir ma perception sur la vision du monde des autres et de mieux comprendre ce qui motive chacun. Cette étape fut pour moi indispensable dans ce voyage vers soi car elle m’a permis de comprendre quelles sont mes ressources que je peux actionner pour avancer dans ma vie. Le cadre rassurant s’est alors transformé en balises qui éclairait ma route.  

    Ensuite, en écoutant la vidéo de Laurent Gounel ‘Devenir pleinement soi-même’- que je vous recommande vivement-, j’ai compris que le concept d’authenticité est bien plus vaste qu’il n’y parait puisqu’il explique en effet que nous sommes autre chose que nos qualités, notre profession, notre intelligence où nos biens matériels… Cela m’a amené vers une deuxième escale : Se relier à soi.

     

    SE RELIER A SOI  

    Pour cette deuxième escale, j’ai choisi de m’arrêter au port de l’auto-empathie, ou l’écoute de soi. En effet, il y a encore peu de temps, se relier à soi me paraissait une démarche impossible. Pourquoi est-ce si compliqué ? Lorsque nous sommes habitués à répondre aux besoins des autres, on finit par s’oublier et il devient très difficile de savoir ce que l’on veut pour nous au fond puisque le curseur est orienté sur l’autre… La simple question ‘De quoi ai-je envie aujourd’hui’ me paraissait quasi impossible à répondre. Mais je vous rassure, c’est tout à fait possible. C’est comme commencer un nouveau sport, il faut pratiquer plusieurs fois avant de pouvoir maitriser sa technique. Pour commencer, je vous invite à prendre trois minutes pour vous, chaque jour, où vous vous posez les questions suivantes  :

    ‘Comment je me sens’ ? C’est un moment où on fait un scanning intérieur et on met un mot sur notre état émotionnel du moment. Par exemple, vous pouvez vous dire : Je me sens triste, frustrée, en colère, etc.

    ‘De quoi ai-je besoin ?’ Ensuite, penchez vous sur ce que cette émotion éveille chez vous comme besoin ? Par exemple : Je me sens triste par ce que je ne me sens pas comprise …vous pourriez aussi aller plus loin et vous demander : ce besoin d’être compris.e nourrit quel besoin plus profond encore ? ex: le besoin d’être compris.e nourrit mon besoin d’être reconnu.e, qui lui-même nourrit le besoin d’être aimée, etc. etc. Ce qui est essentiel ici, c’est de bien comprendre le lien entre vos émotions et vos besoins. En effet, les émotions sont un signal envoyé par votre corps qui vous avertit si vos besoins sont nourris (émotions agréables) ou pas (émotions désagréables). En faisant cet exercice, vous commencez à connaitre quels sont vos besoins profonds et cela vient enrichir votre compréhension de votre monde intérieur, qui est votre nappe phréatique. 

    ‘Que puis-je faire pour me sentir mieux ?’ : Cette dernière étape demande de la douceur envers vous-même – et envers les autres. Elle vous invite à trouver la plus petite action que vous pourriez mettre en place pour vous aider à nourrir votre besoin. Par exemple : je vais écrire une lettre où j’exprime mon besoin à mon compagnon, en parlant en ‘Je’ et où j’exprime mes ressentis et mes besoins. C’est de la CNV… Au bout d’un certain temps, cette gymnastique quotidienne vous permet de vous sentir plus relié.e à vous-même puisque vous connaissez désormais vos besoins ET que vous agissez pour les nourrir.

     

    NOS OMBRES SONT NOS AMIS

    Le processus d’individuation de Jung vulgarisé par Frédérique Lenoir[2] m’a également beaucoup éclairé. En effet, la prise de conscience de mes voix de l’égo m’a permis de comprendre l’importance de mes vulnérabilités. Ca permet de comprendre quels sont ses challenges, et ouvre la voie pour les dépasser puisqu’identifiés. Cette part d’ombre que je rejetais avant fait maintenant partie de mes balises qui m’éclaire davantage.

    Pour parler plus concrètement, quand j’ai pris conscience que j’avais peur du regard des autres (nos peurs, c’est en réalité l’égo), j’ai compris que c’est elle qui m’empêchait d’exprimer mes opinions. Cela me paralysait. Il en résultait la création d’une carapace, ‘le contrôle’, qui me ‘protégeait’ (…de mes blessures d’expériences passées)[3]. En réalité, ce contrôle c’était un joli masque. Aujourd’hui, je célèbre chaque victoire où j’arrive à exprimer avec bienveillance ce que je ressens au fond de moi.

    Se demander c’est quoi l’enjeu ? Si je ne suis pas d’accord avec quelqu’un, soit j’exprime ce que je ressens et je nourris ainsi mon besoin de me respecter, soit je ne l’exprime pas pensant nourrir mon besoin de paix avec les autres, mais du coup, je ne respecte pas mon besoin de me respecter. A long terme, cela vient peser sur ma confiance en moi.  

    Comprendre quels besoins priment sur les autres est donc indispensable pour cultiver son authenticité. Cela requiert également de sortir de sa zone de confort, mais le jeu en vaut la chandelle!   

     

    ARRÊTER D’ÊTRE GENTIL.LE POUR ÊTRE AIMÉ.E

    Cette escale ci est ce qui m’a inspiré pour écrire cet article tellement cela me parle… Thomas d’Ansembourg l’a superbement expliqué dans plusieurs de ces livres[4]: Cela vient de notre enfance, où l’expérience avec nos parents, notre famille, l’école, etc. nous a fait tomber dans une croyance que notre amour était conditionné à nos comportements…C’est le piège du FAIRE !!!! Voici un extrait du livre qui résume très bien le concept : « Quelles qu’aient été la bonne intention et la générosité des parents, je constate que nous sommes très nombreux.ses à avoir vécu ces formules comme ceci : ‘Je dois faire des choses pour que papa et maman soient contents, je dois être gentil.le, faire un beau sourire, rapporter des bons résultats de l’école, performer…’. L’amour des parents n’était sans doute pas conditionnel, mais nous avons cru qu’il l’était, et c’est cette vérité là dont il importe de prendre conscience, car elle peut nous museler notre vie durant. Cela a généré en nous un système de croyance où nous avons l’impression d’être aimé sous conditions. Nous croyons être aimé pour ce que nous faisons et non pour ce que nous sommes et nous pensons alors : ‘Si je fais, je suis aimé.e’.

    Pour ne plus tomber dans ce piège, il est indispensable de pratiquer régulièrement l’écoute intérieure. Par exemple, si on me demande de faire quelque chose ou de rendre un service à quelqu’un, au lieu de foncer tête baissée en disant ‘oui, pas de souci’ (cultivant ainsi mon ‘je fais, donc je serai aimée’), je me pose désormais à chaque fois la question : Pour qui je le fais ? Est-ce que je le fais pour moi ou pour ‘être gentille’ (donc pour plaire à l’autre=pour être aimée) ? Est-ce que j’en ai vraiment envie ? Il faut être clair : la réponse peut ne pas venir tout de suite. Si c’est le cas, personnellement, je me donne le droit de ne pas répondre tout de suite lorsque l’on me demande quelque chose (et c’est déjà une victoire en soi!!!). Je me donne le temps de laisser venir ma réponse intérieure et elle vient d’elle-même avec le temps. Je remarque d’ailleurs que la réponse me vient de plus en plus vite à force de pratiquer.    

     

    CULTIVER L’AMOUR DE SOI  

    Enfin, j’ai vraiment à cœur de vous parler de cette escale ci car c’est une escale particulièrement agréable. Il y a quelque temps, je suis arrivée à un stade de ma vie où je ne trouvais plus d’énergie. J’avais trop fait et mis trop de pression sur moi (nous sommes souvent nos pires bourreaux). La solution s’est alors imposée à moi : Je dois faire une pause et prendre du temps pour moi et prendre soin de moi : Si je ne le fais pas, personne ne le fera pour moi, alors hop ! J’avais 2 semaines devant moi. Je me suis fait une liste des activités qui me tenaient à cœur : paddle, yoga, massage ayurvédique, lectures, méditation pleine conscience, randonnées, soirées entre copines… j’ai vraiment lâché prise sur mes objectifs. Cela m’a permis de transformer réellement mon état d’esprit : un sentiment de gratitude envers la vie de pouvoir faire toutes ces activités et aussi envers moi et me remercier de me donner ce temps pour moi. Ça m’a nourri de confiance et d’un sentiment de paix intérieure. J’ai aussi fais un point sur moi: mes qualités, mes talents, et ce qui fait sens pour moi. Cela m’a permis de soigner mon regard sur moi et m’a insufflé un milliard d’idées grâce à l’introspection, aux rencontres et aux synchronicités.

    Je vous souhaite de prendre un vrai temps pour vous pour vous retrouver dans votre singularité et votre conscience de vous-même. On en ressort enrichit, apaisé et plus fort. 

     

    AUTHENTICITÉ ET CONSCIENCE

    En réalité, ce chemin ne s’arrête jamais. Et finalement, ne devient on pas authentique que lorsque l’on devient conscient de soi ? Cette conscience de soi permet de s’ouvrir à notre être profond qui pense, ressent et agit de manière cohérente et alignée, et amène à son tour à un nouvel état de conscience toujours plus profond. Cet état d’être nous ouvre alors au plaisir de la création et à la joie d’être. C’est à ce moment-là que ‘les planètes s’alignent’ et que nous devenons cohérent entre ce que nous sommes et ce que nous faisons. Mesdames et Messieurs, je vous invite aujourd’hui à embarquer avec moi pour ce grand voyage vers votre conscience et votre authenticité. Bienvenue à bord !

    Delphine

    1 Comment
    • Edith Favoreu
      Posted at 17:22h, 25 août

      Merci Delphine pour ce magnifique texte, ta capacité a exprimer avec beaucoup d’authenticité ton chemin, chemin que tu mets à disposition d’autres. Cela requiert du courage, celui d’être et de devenir. Tu as toutes ces qualités et ceux et celles qui croisent ton chemin sont chanceux.

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